L'ancêtre de la collégiale, une villa, fut fondé au VIIe siècle par sainte Fare, fille du comte de Meaux. La construction de l'édifice actuel commença au XIIe siècle, très rapidement il devint un centre théologique réputé (il accueillit, entre autres, Abélard). L'église possède une cloche dénommée "Marie", datant de 1730 et qui fut fondue par J. et L. Goudineau. En 1942 elle fut classée aux Monuments Historiques. Aujourd'hui la cloche est électrifiée. Une crypte fut aménagée sous le chœur, elle est aujourd'hui inaccessible. La collégiale possède un ensemble de dalles funéraires en pierre de liais qui jonchent le sol. Elles comportent toutes des épitaphes. Certaines sont même à effigie. Elle abrite également un ensemble de statues allant du XIIIe au XVIIIe siècle ainsi que des chapes des XVIIIe et XIXe siècle (en cours de restauration : 2015). La plus grande partie des vitraux, qui datait du XVIe siècle, a été détruite lors de la Fronde.
L'édifice est peu à peu restauré depuis 1947. En 1946 devant l'état de dégradation avancé du monument, l'Association des Amis de la Collégiale est fondée pour aider la commune et coordonner les travaux. Les couvertures, la consolidation de la maçonnerie ainsi que les vitraux furent rapidement restaurés. Suite aux dégâts provoqués par la tempête de 1999 trois phases de travaux furent mis en place.
La première commença en 2005, la seconde en 2008, la troisième est toujours en discussion (2008-2009). Ces travaux concernèrent essentiellement les voûtes ainsi que l'ancienne chaufferie. Le dallage est, quant à lui, toujours en cours de réfection.
Les toitures, notamment celle du clocher, préoccupent la commune dû aux nombreuses fientes de pigeons qui les recouvrent.
Source :
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