L’Eglise Saint-Pierre d’Avon est l’un des plus vieux édifices de toute la région, on estime en effet, que sa partie la plus ancienne remonte à 1100 environ et qu’elle est contemporaine de la basilique Saint-Mathurin de Larchant.
Il est probable que sa construction en pierre, a remplacé au même endroit, d’autres bâtiments cultuels fragiles en bois ou en torchis. Nous savons en tous cas qu’Avon, en tant que paroisse, est mentionnée dès 839 dans une charte de Louis le Pieux.
Certes, elle ne paie pas de mine, cette église Saint -Pierre, solidement implantée au centre de ce quartier encore appelé « le village » ; murs épais, gros contreforts de soutènement, clocher carré, campée fermement sur tout un appareillage de coins de grès, appuyée dans la partie Nord en déclivité, sur un banc rocheux affleurant.
Mais son architecture, son aspect rustique sont attachants quand on les découvre avec du recul en arrivant, par exemple, par l’ancienne rue de Condé (rue du Père Jacques) qui longe les bâtiments du couvent des Carmes (hôpital Sainte-Anne la royale et de la Charité), on remarque alors ses toits étagés et son original porche à l’abri duquel Françoise d’Aubigné, marquise de Maintenon, assise sur l’un des bancs de pierre, enseignait le catéchisme aux petits avonnais.
Passé le portail de gréserie dont la pierre de seuil est creusée en cuvette par l’usage, il faut d’abord s’habituer à la pénombre ambiante pour découvrir petit à petit le dépouillement, l’austérité intérieure : pas de fresque, de tableau édifiant, pas de dorure, une simple nef romane débouchant sur l’envolée lumineuse du chœur gothique dû, en 1555, à la générosité de Jean de Montceau, seigneur du lieu. Du retable Henri II ornant jadis l’autel, il ne reste que deux statues en bois polychrome miraculeusement rescapées de l’incendie qui, le 15 avril 1892, détruisit l’ensemble du chœur et tous les objets et ornements liturgiques précieux.
A la limite de l’ancien chevet plat roman, la dalle d’accès au caveau où sont enterrés les religieux Trinitaires qui furent curés d’Avon de 1693 à 1790.
Ce n’est qu’à partir de 18L’Eglise Saint-Pierre d’Avon est l’un des plus vieux édifices de toute la région, on estime en effet, que sa partie la plus ancienne remonte à 1100 environ et qu’elle est contemporaine de la basilique Saint-Mathurin de Larchant.
Il est probable que sa construction en pierre, a remplacé au même endroit, d’autres bâtiments cultuels fragiles en bois ou en torchis. Nous savons en tous cas qu’Avon, en tant que paroisse, est mentionnée dès 839 dans une charte de Louis le Pieux.
Certes, elle ne paie pas de mine, cette église Saint -Pierre, solidement implantée au centre de ce quartier encore appelé « le village » ; murs épais, gros contreforts de soutènement, clocher carré, campée fermement sur tout un appareillage de coins de grès, appuyée dans la partie Nord en déclivité, sur un banc rocheux affleurant.
Mais son architecture, son aspect rustique sont attachants quand on les découvre avec du recul en arrivant, par exemple, par l’ancienne rue de Condé (rue du Père Jacques) qui longe les bâtiments du couvent des Carmes (hôpital Sainte-Anne la royale et de la Charité), on remarque alors ses toits étagés et son original porche à l’abri duquel Françoise d’Aubigné, marquise de Maintenon, assise sur l’un des bancs de pierre, enseignait le catéchisme aux petits avonnais.
Passé le portail de gréserie dont la pierre de seuil est creusée en cuvette par l’usage, il faut d’abord s’habituer à la pénombre ambiante pour découvrir petit à petit le dépouillement, l’austérité intérieure : pas de fresque, de tableau édifiant, pas de dorure, une simple nef romane débouchant sur l’envolée lumineuse du chœur gothique dû, en 1555, à la générosité de Jean de Montceau, seigneur du lieu. Du retable Henri II ornant jadis l’autel, il ne reste que deux statues en bois polychrome miraculeusement rescapées de l’incendie qui, le 15 avril 1892, détruisit l’ensemble du chœur et tous les objets et ornements liturgiques précieux.
A la limite de l’ancien chevet plat roman, la dalle d’accès au caveau où sont enterrés les religieux Trinitaires qui furent curés d’Avon de 1693 à 1790.
Ce n’est qu’à partir de 1875 que les pierres tombales placées au sol de l’église furent relevées et fixées dans le bas-côté droit pour les sauvegarder. Il y en a une soixantaine, sans oublier la modeste pierre gravée rappelant l’assassinat, le 10 novembre 1657 sur ordre de la reine Christine de Suède dans la galerie des cerfs du château, de l’écuyer Jean de Monaldeschi.
Longtemps église paroissiale du vaste pays de Bière, église royale jusqu’à Louis XIV, classée monument historique en 1840 par Prosper Mérimée alors ministre des cultes, cet édifice est devenu propriété de la commune en 1905 avec la loi de séparation des biens de l’Eglise et de l’Etat.
Sous Charles X, pour des raisons de place et de salubrité, le cimetière entourant l’église est d’abord transféré au fond de la rue de Condé avant d’être installé en 1880 au bout du chemin des Bellingants au lieu dit « les garennes d’Avon ».75 que les pierres tombales placées au sol de l’église furent relevées et fixées dans le bas-côté droit pour les sauvegarder. Il y en a une soixantaine, sans oublier la modeste pierre gravée rappelant l’assassinat, le 10 novembre 1657 sur ordre de la reine Christine de Suède dans la galerie des cerfs du château, de l’écuyer Jean de Monaldeschi.
Source :
https://www.polefontainebleau.fr